Lors de l’examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé, le Sénat puis l’Assemblée nationale, en seconde lecture, ont rejeté la disposition prévoyant de limiter la pratique des soins de conservation par les thanatopracteurs à des lieux dédiés et adaptés.
Le rejet parlementaire de cette disposition hypothèque la levée de l’interdiction de la pratique des soins de conservation sur les corps des personnes décédées infectées par le VIH ou par les virus des hépatites virales qui prévaut aujourd’hui.
Le Conseil national du sida et des hépatites virales réaffirme que cette interdiction, qui date de 1986, n’est pas acceptable (…)